Bienvenue sur l'espace "Patrimoine"

Dans cet espace vous trouverez une typologie de l'habitat traditionnel landais ainsi que des éléments patrimoniaux emblématiques de différents styles architecturaux.

Pour accéder aux références, cliquer dans le menu à gauche.

Retourner sur le site du CAUE des Landes.

x | -A +A | d

Patrimoine

Labenne : Chapelle Sainte-ThérèseAvec le développement des activités balnéaires, la commune de Labenne connait un fort accroissement de sa population dans les premières décennies du XXème siècle. Jules Bouville, maire de Labenne et propriétaire de l'Institut hélio-marin décide alors la construction d'un nouveau lieu de culte sur la dune, à quelques pas du centre hélio-marin et de la plage. La chapelle est inaugurée en 1932.
D’un style architectural classique et de plan classique, la chapelle est simplement composée d’un sanctuaire et d’une nef unique. La nef et le chœur sont percés de baies géminées en arc plein cintre.
L’intérieur de la chapelle est orné d’un chemin de croix peint par une élève des beaux-Arts, Suzanne Labatut. La façade est surmontée d’un clocher percé d’une baie campanaire et d’un portail en arc plein cintre surmonté d’une niche abritant autrefois une sculpture cultuelle.

Elle accueillera du public jusqu'en 1990.
Au fil des ans, subissant aléas climatiques et vandalisme, la chapelle se dégrade.
Du fait de son caractère patrimonial et de son emplacement sur la dune, le Conservatoire du littoral décide de mettre en oeuvre sa restauration en 2018.
C'est l'Atelier LX (Jean-François Lamerenx, architecte), qui procède à la restauration.
Nature des travaux effectués :
Après désamiantage du bâtiment, les contreforts ont été reconsolidés, les modénatures reprises à l’identique, les fissures traitées, des éléments de charpente et de couverture remplacés, la zinguerie reprise, les alcôves intérieures remises en état, les peintures intérieures refaites et l’extérieur ravalé.
Hossegor : Eglise de la TrinitéConstruite à partir de 1951 pour répondre à l'accroissement de la population, l'église de la Trinité est le chef d'oeuvre de l'architecte hossegorien Bernard Durand.
Sans être de style basco-landais, elle s'intègre parfaitement à l'environnement des villas qui l'entourent.
La grande façade blanche et trapézoïdale est sobrement décorée d'une rosace. Tel un phare, la tour carrée, aux allures de campanile, est un repère au coeur de la cité.
Pour des nécessités liées à l'urbanisme, le coeur de l'église est exceptionnellement orienté à l'ouest.
Dans l'axe de la nef, le mur de coeur est percé d'une grande croix dont le vitrail, comme la plupart des vitraux de l'église, a été réalisé par le maître-verrier Jean Lesquibe.
L'église abrite également une crèche avec de véritables personnages landais. Entourant la Vierge et l'Enfant, on trouve ainsi le résinier, le bûcheron, les bergers avec leurs échasses, le pêcheur de pibales...
Dax : Maison GuichemerreSituée dans le parc du Sarrat (classé Jardin remarquable en 2009), la maison Guichemerre est une étonnante villa de conception moderne.
Après la mort de son père, l'architecte René Guichemerre (1911-1988) s'installe au "Sarrat" dans les années 50 et remodèle à sa guise la propriété familiale pour en faire un "lieu de réflexion, de méditation, d'étude et de repos". Il y construit sa maison et son étude.
La villa comprend trois parties, des bureaux , l'habitation et des dépendances, reliées entre elles par des éléments extérieurs destinés à former écran côté nord et à ouvrir au maximum les pièces sur le parc.
L'architecte veille à la bonne insertion de la construction dans le parc en jouant des interpénétrations entre l'architecture et la nature, tous les arbres existants étant conservés.
Le séjour donne sur une serre, protégée par un auvent côté parc, et un patio. Un porche, une galerie, des pergolas, des terrasses, un bassin, multiplient les trouées visuelles et inscrivent la maison dans le courant de l'architecture américaine des années 50 (Richard Neutra, Franck Lloyd Wright)
L'habitation et le parc ont été légués à la Ville de Dax en 1989.
Brocas : Eglise Saint-Jean-BaptisteEdifiée au XI°siècle, rebâtie au XII°, restaurée et agrandie en 1856 par l'architecte Jules Sibien (avec notamment la construction d'un collatéral au sud), l'église s’effondre en 1928.
L'édifice est alors entièrement reconstruit en béton armé en 1930 dans un style art déco. Les travaux de reconstruction, menés sur les plans de l'architecte Franck Bonnefous et réalisés par l'architecte Léonce Léglise, s'achèvent en 1930.
Le style art déco influence également la rénovation ou la construction d'une dizaine de bâtiments, publics ou privés, du village : hôtel de ville, hôtel particulier du maire, bains-douches, etc.
L'intérieur de l'église est éclairé par les vitraux du maître-verrier Dagrand qui signe également un chemin de croix en plaques émaillées sur fond d'or.
Il s'agit de la seule église landaise entièrement construite en béton armé. Une autre de ses particularités réside dans le fait qu'elle est orientée à l'ouest et non à l'est. La notion d'usage (entrée par l'est, côté place publique) l'a emporté sur la symbolique.
La rénovation de l'église, menée sous la direction de l'architecte du patrimoine Philippe Leblanc, fait suite à l’inscription en 2013 de l'église au titre des Monuments historiques.
Mont-de-Marsan : PréfectureLorsque Mont-de-Marsan devient chef-lieu du département en 1790, il n'existe pas dans la ville de bâtiment suffisamment important pour accueillir la nouvelle administration.
Un nouveau bâtiment, dont la réalisation est confiée à l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées David-François PANAY est alors édifié à partir de 1810 sur l'emplacement du second couvent des Clarisses.

Comme les autres édifices de l'Empire, la Préfecture devait nécessairement donner du département une idée cohérente, conforme aux idées politiques, morales et esthétiques qui s'imposent au lendemain de la Révolution.
Panay conçoit l'Hôtel de la Préfecture en référence aux beaux hôtels particuliers des grandes villes construits aux 17° et 18° siècle.
Ce sera l'une de des oeuvres les plus remarquables de l'ingénieur en chef du département, et l'un des meilleurs exemples du style néo-classique représenté à l'époque par Ledoux à Paris et Combe à Bordeaux. Ses promoteurs recherchent avant tout la clarté, l'équilibre et la simplicité des formes.
La Préfecture fait partie de "l'ensemble néo-classique" de Mont-de-Marsan. En effet, entre 1807 et 1830 se met en place, sur un périmètre relativement réduit, les immeubles civils tels la préfecture, le tribunal, la prison, la gendarmerie et ses écuries ainsi qu'un édifice religieux, l'église de la Madeleine.Ils appartiennent tous à l'architecture néo-classique.

Constitué d'un corps de logis central et de deux ailes en retour d'équerre, le bâtiment encadre une cour d'honneur fermée par une imposante grille qui fait front à la rue Victor Hugo.
Le corps central est marqué par un portique composé de 4 colonnes ioniques.

D'importants travaux de restauration des façades ont été menés entre 2001 et 2003, permettant de retrouver une image plus fidèle à l'esprit d'origine.
Mont-de-Marsan : groupe scolaire Saint-Jean-d'AoûtL'école se compose d'un avant-corps central desservi par deux ailes latérales flanquées d'un pavillon d'habitation destiné aux enseignants. Le projet est parfaitement symétrique. Le porche de l'entrée, percé de trois arcades, décrit un arc de cercle.
Les colonnes, arcades, jardinières, frises de tuiles et surtout les fausses briques apparentes disposées en épi, en "feuilles de fougère", que l'on retrouve notamment entre les fenêtres des salles de classe, sont caractéristiques du style basco-landais.
Une double génoise vient marquer l'avant-toit. Des fragments de mosaïque décorent les arcades.
La typographie de l'enseigne s'inscrit plutôt dans la tendance Art déco.
Les deux pavillons d'habitation, avec leur baie cintrée, leur loggia assise sur une console en quart-de-rond, leurs colonnes et ferronneries, ne manquent pas non plus de caractère.
Dax : ArènesSituées dans le parc Théodore Denis, à proximité des berges de l'Adour, ces arènes de type "plaza" espagnole et d'une capacité de 8200 places font partie des plus grandes du département.
Elles ont été construites en 1913 sur les plans du jeune architecte dacquois Albert Pomade après l'incendie qui ravagea les arènes en bois situées alors place de la Course (contre les remparts, face au théâtre devenu depuis l'hôtel des Postes). Elles ont ensuite été modifiées en 1932 par l'ajout d'une tribune.
L'entrée principale, d'inspiration néo-mauresque, est flanquée de deux tours coiffées de bulbes. Un balcon surplombe l'entrée, agrémenté de sculptures dont une tête de taureau.
Couleur blanc et ocre.
Mont-de-Marsan : Arènes du PlumaçonAprès l'incendie de 1878 qui détruisit les arènes en bois situées place Saint-Roch, la municipalité décida d'édifier des arènes "en dur" sur l'emplacement d'une ancienne métairie, l'esplanade du Plumaçon.
Des arènes, de type "plaza" espagnole, ont ainsi été construites en 1889 par l'architecte Jean Dupouy. Elles sont agrandies et remodelées en 1933 par l'architecte montois Franck Bonnefous.
L'utilisation du béton armé donne alors une nouvelle esthétique au bâtiment. Celui-ci se présente comme un grand polygone régulier de 64 angles à côtés égaux. Franck Bonnefous s'inspire du modèle andalou : des puits de jours en ogive, distribués sur le pourtour, évoquent les moucharabieh arables et aèrent la façade.
Des tribunes supplémentaires, ajourées d'ouvertures en croisillons, couronnent le bâtiment d'un étage supérieur en balcon, maintenu par un système de poutrelles en légère inclinaison.

Les arènes ont une capacité de 7447 places et sont dotées d'une piste circulaire d'un diamètre de 40 mètres.
Initialement blanches, elles ont été repeintes dans un ton ocre en 2006.
Mimizan : cinéma-théâtre Le ParnasseConstruit en 1961, le Parnasse affiche une architecture de style années trente. Il a été entièrement rénové en 1998-1999 par les agences Brochet-Lajus-Pueyo et Berguedieu-Brochet, avec le concours de Franck Réol. Outre la remise aux normes, cette rénovation a permis une relecture de l'aspect extérieur du théâtre. Son élégance, sobre et monumentale, souffrait en effet de certains déséquilibres.
Le Parnasse constitue un élément urbain et architectural majeur de la cité landaise.
Son nom fait référence à la Mythologie grecque qui faisait du Parnasse le lieu de résidence d'Apollon et des neuf Muses. La salle peut accueillir 700 spectateurs.
Tarnos : Eglise Notre-Dame des ForgesConstruite à partir de 1895 au coeur de la Cité des Forges, l'église a la particularité de posséder une chapente métallique. Son histoire est indissociable de celle de la Cité.
La Cité des Forges, inscrite en Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) depuis 2006, rassemblait les maisons d'ouvriers, de contremaîtres et d'ingénieurs travaillant pour le complexe des forges de l'Adour.

Construite dans un style néogothique, l'église présente une nef et deux collatéraux à cinq travées. Une rosace, sur laquelle figurent les 12 apôtres, orne la façade d'entrée.
La particularité de l'église réside dans l'utilisation de l'acier. La charpente métallique, véritable épine dorsale de l'édifice, est ainsi constituée de douze tonnes d'acier.
Depuis la nef, les arcs-doubleaux et leur dentelle d'acier suggèrent l'ossature métallique de l'édifice et rappellent le savoir-faire des ouvriers des Forges.
Les références au monde industriel se retrouvent dans la sculpture de la Vierge à l'enfant située au-dessus du porche et au pied de laquelle se trouvent une enclume, un maillet et une roue. On trouve également une représentation du forgeron sur l'un des vitraux du coeur de l'église, réalisés par la célèbre maison Mauméjean.
Aujourd'hui désacralisée et réhabilitée, l'église sert désormais à accueillir des manifestations socio-culturelles.
Mont-de-Marsan : Les bains-douchesLa création des bains-douches témoigne des préoccupations de la municipalité de l'époque pour les questions d'hygiène et de santé publique.
Cet équipement est fréquent dans les villes à partir de la fin du XIXème pour permettre aux plus modestes d'avoir accès à l'hygiène du corps.
Les bains-douches de Mont-de-Marsan ont une façade symétrique qui reprend des éléments de décor fréquents dans le style art déco : arcades, pilastres, génoises, claustras en béton.
Moustey : Foyer municipalLe programme du foyer municipal (ou foyer populaire) répondait aux souhaits d'éducation communale de certains responsables politiques de l'époque. Conçu dans un style "modernisme régional", le foyer de Moustey était destiné à servir de gymnase pour les jeunes de la commune.
Roquefort : Foyer-cinémaLa commune décida de se doter d'un foyer populaire vers 1935, programmant ainsi l'une des salles des fêtes et de réunion les plus spacieuses de la région.
Un remarquable élément d'architecture compose la façade du foyer. Il s'agit d'une façade "en arrondi" dont la porte d'entrée est surmontée d'un bas-relief constitué de trois panneaux ajourés de verres teintés.
Le panneau central, représentant un bâtiment industriel surmonté de trois cheminées, évoque le passé de Roquefort.
Le panneau de gauche aborde le thème plus bucolique du "faucheur" (au premier plan) et de la forêt landaise (en arrière-plan).
Le panneau de droite évoque le thème de la vigne : au premier plan le vigneron dans son chai et en arrière-plan le vendangeur.

Par son style et ses références, le foyer populaire de Roquefort (réhabilité en 2008) est partagé entre la tradition basco-landaise et l'esthétique dépouillée des années trente.
Mont-de-Marsan : Eglise Saint-Vincent-de-PaulL'aspect de l'église suggère la forme de l'antique bergerie landaise.
Sa silhouette présente un toit à deux grands versants, percés chacun de trois lucarnes, se raccordant entre eux par une ligne de faîtage biaise formant arêtier. Le pignon sud, le plus haut, offre sa façade principale comme un signal vers la ville. Onze fermes de béton armé composent la charpente de l'église dont l'accès se fait par le pignon nord.
L'église est longue de 36 m, large de 16 m et sa hauteur est comprise en 10,5 et 21, 5 m.
Les vitraux remplissent presque totalement les deux pignons et entièrement les six lucarnes. Créés en béton et dalles de verre par un maître-verrier d'Albi, Raymond Clercq-Roques, ils diffusent une luminosité particulière. Le campanile, en avant du pignon sud, n'a été construit qu'en 1978.
Amou : Arènes "Jean Lafittau"Ces arènes de bourg à l'espagnole ont été construites au coeur d'un somptueux mail de platanes bien typique du Sud-Ouest. Elles ont une capacité de 1800 places. La piste est oblongue, circulaire aux extrémités. Son axe passe par la tribune d'honneur. L'arène offre une façade de représentation constituée d'un portique et d'une grande arcade centrale donnant sur la piste, surplombée par une large baie en anse de panier.
Cette entrée marquée et la blancheur des murs donnent à l'arène tout son caractère.
Bascons : Arènes Jean de LahourtiqueDe type tribune-arène, les arènes "Jean de Lahourtique" ont été construites en 1936 sur les plans de l'architecte montois Franck Bonnefous avec le concours bénévole de la population.
Elles doivent leur nom au directeur du journal "La course landaise", foudroyé par une embolie alors qu'il prononçait un discours aux fêtes de Dax en 1931.
Son portrait, oeuvre de l'artiste Cel Le Gaucher, surmonte la porte d'entrée.
Les arènes ont une capacité de 1500 places dont 380 couvertes. De forme ovale, la piste mesure 36 m par 26.
Si en 1936, l'architecte utilise le bois et le béton, les travaux menés en 1970 (pour les gradins) puis en 2004 contribuent à augmenter la part de ciment.
Elles conservent néanmoins un caractère remarquable, avec une tribune en bois, mélangeant, comme sur la façade extérieure, le blanc, le jaune et le rouge. Cette même façade, chapeautée d'une toiture sur poutres de bois, est munie d'une entrée monumentale ornée de motifs en briques et arêtes de poisson et percée d'une grande porte à vantaux de bois.
Il existe également dans la commune d'autres arènes au quartier Bostens ainsi qu'un musée et une chapelle dédiés à la course landaise.
Dax : Hôtel SplendidFer-de-lance de la station thermale moderne voulue par le maire Eugène Milliès-Lacroix, l'hôtel Splendid reste l'un des rares établissements aquitains à pouvoir restituer aujourd'hui l'ambiance d'un palace des années 1930.
Sur un plan en H, l'édifice présente un volume massif, allégé en hauteur par un couronnement d'arcades et de pergolas. Les façades blanches, sobrement décorées de panneaux de mosaïque, sont rythmées par des travées étroites, scandées de balcons.
Les salles de soin sont réparties au sous-sol, les chambres se déploient aux étages le long d'interminables couloirs tandis que le rez-de-chaussée est réservé aux vastes salles de réception (hall, fumoir, bar et restaurant).
Les décorateurs les plus réputés de leur temps furent sollicités.
Sols de marbre, lustres en briques de verre, moulures et bas-relief de stuc à l'antique, admirable mur de lumière, colonnes lumineuses, fontaine en céramique, mobilier de Victor Coutray...le décor de l'hôtel Splendid témoigne de l'esthétique Art déco.
Après 4 ans de fermeture et 21 mois de travaux de rénovation, le Splendid a rouvert ses portes en avril 2018.
Hossegor : Sporting-CasinoEtablissement emblématique du patrimoine de villégiature de la sation balnéaire d'Hossegor. Construit entre lac et océan, le Sporting-Casino d'Hossegor est l'un des édifices les plus caractéristiques de l'architecture de style basco-landais.
Dax : Atrium-CasinoOeuvre emblématique du patrimoine Art déco français, l'Atrium-Casino répondait au programme hôtelier en proposant fêtes et spectacles aux curistes de passage.
Véritable complexe de loisirs, le bâtiment proposait un casino avec deux salles de jeux, un bar et une salle de restaurant, un dancing, un théâtre de plein air transformable en cinéma et une grande salle de spectacle.
Le plan s'organisait autour d'un jardin reliant les différents espaces par des promenoirs et galeries.
L'édifice a été construit en béton armé, selon le procédé Hennebique. Un masque de théâtre grec ornait le fronton de la scène tandis que ors et stucs tapissaient les grands murs de la salle de spectacle.
Après un longue période de deshérence puis de décrépitude, une restauration modèle (des architectes Giacinto, Loisier, Nivelle) redonna en 1990 son lustre d'antan à l'Atrium, transformé en salle de concert et restaurant .

Destination de la recherche

Raccourcis

Patrimoine

Documents

Auteurs

Thesaurus